– LA VOIE D’ABORD :
voie intraveineuse (centrale ou périphérique), ou voie sous-cutanée.
– LE MODE D’ADMINISTRATION :
• Perfuseur (le débit est réglé au moyen d’une molette, le produit s’écoule goutte à goutte par gravité).
• Diffuseur portable (un réservoir assure la diffusion du produit à débit constant).
• Pompe (le produit s’écoule selon le débit programmé).
– LE DEBIT D’ADMINISTRATION DU PRODUIT
Vitesse du traitement médicamenteux (constant ou libre).
Nos prestations couvrent l’ensemble des demandes : « hydratation, antibiothérapie, chimiothérapie, immunoglobuline, corticothérapie, traitement Parkinson et traitement de la douleur».
a – hydratation
La déshydratation survient lorsque le corps perd plus d’eau qu’il n’en absorbe.
Quelles sont les causes de la déshydratation ?
La déshydratation légère est relativement commune. Elle découle généralement d’un apport
insuffisant en fluides au cours de la journée. Chez l’enfant, la diarrhée représente une cause
commune de déshydratation.
Les conséquences de la déshydratation
• Une perte d’eau importante est susceptible d’entraîner une réduction des performances
physiques et cognitives ainsi qu’une perturbation des fonctions thermorégulatrices et
cardiovasculaires.
• Une déshydratation légère peut générer des symptômes, tels que soif, maux de tête,
faiblesse, vertiges ou fatigue, et provoque généralement une sensation d’épuisement et
de torpeur. La déshydratation sévère constitue une urgence médicale potentiellement
mortelle caractérisée par une soif extrême, une absence totale d’urine, une respiration
accélérée, un état mental altéré et une peau froide et moite.
• Une déshydratation avec une perte du poids corporel supérieure ou égale à 10 % peut
être mortelle.
• La déshydratation chronique peut accroître le risque d’infection, particulièrement des
voies urinaires. Les reins et les autres organes vitaux qui reçoivent moins de sang ne
fonctionnent plus correctement. L’insuffisance rénale est une conséquence commune
mais réversible, si elle est liée à la déshydratation et traitée rapidement.
Quels sont les traitements de la déshydratation à domicile ?
Le traitement de la déshydratation repose sur la réhydratation. Elle est pratiquée à domicile
soit en sous cutanée soit en intraveineuse.
L’hyper hydratation :
elle est réalisée dans le cadre de la chimiothérapie nécrotique. Une hydratation peut être mise en place à domicile pour prévenir des effets secondaires. Celle-ci se fait par voie centrale.
b – antibiothérapie
L’antibiothérapie est un traitement par antibiotique.
La prescription d’un antibiotique à domicile est une pratique courante qui permet de réduire
les temps d’hospitalisation et même parfois de les éviter.
L’administration d’une thérapie intraveineuse (IV) à domicile peut remplacer l’hospitalisation pour traiter les infections et un certain nombre d’autres maladies. Il est démontré que ce type de thérapie est efficace et sécuritaire, qu’il réduit les coûts et améliore la qualité de vie du patient.
Qu’est-ce qu’une antibiothérapie ?
Un antibiotique est un médicament qui permet de tuer (action bactéricide) ou de limiter la
propagation (bactériostatique) des bactéries.
Il existe deux types d’antibiothérapies : la curative et la prophylactique ou préventive.
L’antibiothérapie IV à domicile, dans le but de traiter des infections aigües et chroniques s’est
développée ces dernières années grâce :
– A l’arrivée de nouveaux antibiotiques à demi-vie plus longue.
– Aux progrès techniques des pompes à perfusion et des dispositifs médicaux tels que
les diffuseurs portables.
Les 4 avantages majeurs de l’antibiothérapie IV à domicile :
– Efficacité thérapeutique au domicile identique à celle de l’hôpital (voire supérieure
dans le cas d’un relais per os mal observé par le patient).
– Qualité de vie retrouvée pour le patient avec reprise rapide d’une vie normale.
– Meilleure gestion du risque d’infections nosocomiales.
– Maitrise des coûts grâce à la réduction du temps d’hospitalisation.
c – le déficit immunitaire
Le système immunitaire qu’est-ce que c’est ?
Le système immunitaire est composé principalement de cellules et de protéines (appelées
immunoglobulines ou anticorps), toutes nécessaires et indispensables. Elles sont programmées pour nous défendre contre les agressions extérieures. Le rôle du système immunitaire est de protéger l’organisme en créant des obstacles à la propagation d’une infection. Si ce système fait défaut, on parle de déficit immunitaire.
Le déficit immunitaire peut être provoqué par :
• un défaut des cellules du système immunitaire : le déficit immunitaire est dit primitif
(DIP).
• un facteur extérieur au système immunitaire (chimiothérapie, malnutrition,
brûlures,…) on parle de déficit immunitaire secondaire.
Quelles sont les conséquences du déficit immunitaire ?
Les personnes immunodéficientes présentent généralement une sensibilité accrue aux
infections répétées ou sévères qui peuvent parfois endommager certains organes vitaux tels
que les poumons, les sinus, le cerveau, les oreilles, etc.…
En fonction de la sévérité de la maladie et de la nature du déficit, votre médecin peut être
amené à vous prescrire un traitement substitutif par immunoglobulines.
Le traitement du déficit immunitaire :
L’administration substitutive d’immunoglobulines G (IgG) est le traitement de choix du
déficit immunitaire primaire, ayant pour but une diminution du nombre d’infections, réduisant
ainsi le nombre d’hospitalisations, la morbidité et la mortalité. Elles sont aussi utilisées hors
indication dans différents domaines comme la neurologie, l’hématologie, la néphrologie, la
rhumatologie ou encore la dermatologie.
Les traitements substitutifs par immunoglobulines peuvent être administrés par
différentes voies :
• En perfusion intraveineuse, souvent toutes les 3 à 4 semaines, à un débit adapté à la
tolérance clinique.
• Par voie sous-cutanée, à raison d’une injection hebdomadaire, sur un ou 2 sites
d’injection.
Dans les 2 cas, ces traitements peuvent être administrés à votre domicile. L’administration est
toujours faite à l’aide d’une pompe afin d’adapter le débit. Pour les 2 modalités (intraveineuse
ou sous-cutanée), un temps d’apprentissage à l’hôpital est nécessaire, jusqu’à ce que le patient
et son entourage soient prêts au retour à la maison.
d -la maladie de Parkinson et son traitement par perfusion continue dopaminergique
Qu’est-ce que la maladie de PARKINSON ?
La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative caractérisée par la destruction
de neurones. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements.
A ce jour, les causes de la maladie restent inconnues.
La maladie de PARKINSON touche plus de 200 000 personnes en France.
L’alternance des phases de blocage où l’on ne peut plus marcher et de dyskinésies, c’est-à-
dire des mouvements désordonnés incontrôlés, sont une grande source de fatigue pour les
patients parkinsoniens. Quand le patient a de grandes fluctuations motrices dans la journée, on
peut lui proposer une pompe à apomorphine.
Le dispositif de perfusion :
Intérêt du traitement par pompe (perfusion continue dopaminergique).
Le traitement par pompe permet au patient de compenser le déficit en dopamine de manière
continue afin d’éviter de se trouver au-dessus de la fenêtre thérapeutique caractérisé par des
mouvements involontaires (dyskinésies) ou en dessous en état OFF (blocage des
mouvements).
Grâce à une aiguille, la pompe va automatiquement dispenser le médicament tout au long de
la journée. Avec ce système d’injection sous cutané, en moins de dix minutes, l’apomorphine
arrive au cerveau et contrôle en un délai très court les symptômes parkinsoniens.